Protéger les personnes vulnérables : une exigence éthique à clarifier

Protéger les personnes vulnérables est important. Mais qui est vulnérable et quelles sont les protections requises ? Cet article passe en revue les versions de la vulnérabilité que l’on trouve dans la littérature : la vulnérabilité comme finitude humaine, comme incapacité de défendre ses intérêts, comme fragilité, comme entrave à la santé. Il propose ensuite une définition de la vulnérabilité comme risque accru de subir un tort et examine comment cette définition pourrait s’appliquer aux cas clairs ainsi qu’aux cas controversés de vulnérabilité. Protéger les personnes vulnérables nécessite une démarche de type diagnostique : l’identification du tort concerné, de la source de la vulnérabilité, de protections adéquates, et de personnes participant au devoir de protection.

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Médecine sociale en 2013 : quand la précarité précède la pauvreté

La médecine sociale est une médecine qui cherche à comprendre l’impact des conditions socio-économiques sur la santé humaine et les maladies, dans la perspective d’améliorer l’état de santé d’une société et de ses individus. Dans ce domaine, la détermination du statut socio-économique des individus ne suffit généralement pas à elle seule pour expliquer et comprendre les mécanismes qui sous-tendent les inégalités sociales de santé. D’autres facteurs doivent être pris en considération, tels que les facteurs environnementaux, psychosociaux, comportementaux et biologiques, facteurs qui peuvent conduire de manière synergique à des atteintes plus ou moins durables de l’état de santé des individus d’une société. A une époque où les connaissances, les compétences et les moyens à disposition en biomédecine ont fait des progrès considérables, la pratique de la médecine sociale en cabinet a-t-elle encore sa place en 2013 ?

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Acquisitions thérapeutiques en médecine ambulatoire en 2013

L’antibiothérapie pour les abcès cutanés et les diverticulites simples semble n’apporter aucun bénéfice. Certains antibiotiques sont plus à risque d’entraîner une infection à Clostridium difficile. Les tests utilisés pour exclure une anamnèse d’allergie à la pénicilline sont sûrs. Un seuil de D-dimères ajusté à l’âge améliore nettement la spécificité du test. Les examens paracliniques ne sont pas un «traitement» efficace de l’anxiété du patient. Dans le syndrome d’apnées du sommeil, le traitement par CPAP (Continuous positive airway pressure) semble comporter davantage de bénéfices comparé à la prothèse d’avancement mandibulaire. Le travail des médecins de premier recours peut être soulagé par celui d’infirmières en pratique avancée. La limitation des heures de travail des médecins hospitaliers semble contribuer à leur éloignement des patients.

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Hépatite B et migrants : doit-on mieux faire ?

L’hépatite B chronique touche plus de 5% de la population mondiale. Les migrants, et en particulier les requérants d’asile, font partie d’une population à risque d’être infectée puisque la plupart viennent de pays à moyenne ou haute endémicité. Pourtant, en Suisse, aucun dépistage de cette infection chronique ne leur est proposé systématiquement. Dans une résolution émise en 2010, l’OMS appelle à promouvoir la vaccination, mais aussi le dépistage des individus à risque, ainsi que la prise en charge des individus infectés. Sur la base d’une enquête bidirectionnelle chez des requérants d’asile du canton de Vaud, le taux de positivité pour les Ac anti-HBc est estimé à 42% et celui des AgHBs à 8%. Les stratégies de dépistage et de prise en charge possibles sont discutées à la lumière de ces données. L’identification des migrants infectés permettrait leur prise en charge, diminuant les complications, ainsi que la transmission du virus entre migrants et à la population locale.

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Maladies tropicales persistantes chez les migrants

Certaines maladies infectieuses peuvent rester a- ou paucisymptomatiques durant de nombreuses années avant de provoquer des manifestations cliniques parfois sévères. Les migrants sont particulièrement vulnérables à plusieurs maladies infectieuses persistantes, en raison d’une exposition dans leur pays d’origine et de leurs conditions de vie particulières. Cet article met l’accent sur des maladies parasitaires persistantes souvent négligées, telles que la schistosomiase, la strongyloïdiase et la maladie de Chagas. De plus, en cas de co-infections avec le VIH ou les hépatites B et C, certaines de ces parasitoses persistantes induisent une morbidité plus grave. Ces aspects sont d’autant plus importants à connaître que l’ensemble de ces maladies, tant virales que parasitaires, sont particulièrement fréquentes chez les migrants.

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